Dans notre société moderne, les piles électriques sont omniprésentes. Elles alimentent nos télécommandes, nos jouets, nos appareils électroniques, et bien plus encore. Pourtant, combien d’entre nous se sont déjà posé la question de la durée de vie réelle de ces petites sources d’énergie, ou de la rentabilité réelle de nos achats en matière de piles ? Nous guidons bien souvent nos achats de piles selon deux critères: le prix, et les promesses inscrites sur l’emballage. Dans cet article, nous plongerons au cœur de l’univers des piles électriques pour démystifier leur durée de vie et évaluer leur rentabilité. Nous examinerons les différentes catégories de piles, des options bas de gamme aux piles haut de gamme, en passant par les piles rechargeables, pour vous aider à prendre des décisions éclairées lors de vos prochains achats.

Une étude sur la rentabilité et la durée des vie des piles selon la chaine Bricolage c’est cool

La chaine YouTube de bricolage « Bricolage c’est Cool » a mené une étude sur les piles AA de différentes marques, classées en trois catégories : bas de gamme, moyenne gamme et haut de gamme. L’auteur de la vidéo a mesuré la capacité des piles et les a comparées en fonction de leur prix par unité. Voici un résumé rapide de cette vidéos que vous pouvez visionner ci-dessous.

Une étude sur la rentabilité des piles en mah par euro dépensé

Les piles sont un élément essentiel de nombreux appareils du quotidien. Cependant, lorsqu’il s’agit de choisir la meilleure pile, nous sommes souvent confrontés à une myriade d’options sur les rayons des magasins, avec des promesses de performances variées. L’auteur de la vidéo, dans le but de démystifier ces choix, a entrepris une étude exhaustive en achetant 18 références de piles AA de différentes marques et gammes.

Il a classé ces piles en trois catégories : bas de gamme, moyenne gamme et haut de gamme, en se basant sur leur prix unitaire.

  • Dans la catégorie bas de gamme, on trouve des piles telles que la « Powerful » de Cora, la « Eco plus » de Leclerc, la « Noame » de Cora, la « A force » d’Action, la « Tronic » de Lidl et la « X energy ». Les prix varient de 20 à 33 centimes par pile.
  • Dans la catégorie moyenne gamme, les piles comprennent l' »Amazon basic », la « Foxter » de Leclerc (en versions « Standard » et « Tech plus »), la « Suractivée » de Cora et la « Méga activée » de Cora. Les prix se situent entre 21 et 69 centimes par pile.
  • Enfin, dans la catégorie haut de gamme, l’auteur a testé la « Duracell Simply », la « Duracell Optimum », la « Energizer Max », la « Energizer Power » et l' »Energizer Ultimate Lithium », ainsi que la « Varta ». Les prix varient de 67 centimes à 2,50 euros par pile.

L’étude a consisté à mesurer la capacité de chaque pile en déchargeant celles-ci avec un courant constant de 0,5 ampères jusqu’à ce qu’elles atteignent une tension de coupure de 0,7 V. La quantité d’énergie extraite a été mesurée en milliampères-heures (mAh). Les résultats ont été ensuite comparés en termes de capacité par euro dépensé.

Niveau de Batterie Image par Michał Jamro de Pixabay
Durée de vie des piles – Image par Michał Jamro de Pixabay

Les résultats

Les résultats ont révélé plusieurs surprises. Dans la catégorie bas de gamme, la « Powerful » a obtenu le pire résultat, avec seulement 284 mAh, tandis que la « X energy » affiche 1 377 mAh, suivie de près par la « A force » d’Action avec 1 424 mAh. La pile Lidl a également bien performé, avec 1 704 mAh, ce qui la classe en première position. La rentabilité en mah par euros est largement supérieure pour les piles Action et Lidl.

Dans la catégorie moyenne gamme, l' »Amazon basic » a obtenu la meilleure capacité avec 1 370 mAh, suivie de la « Tech plus » de Leclerc à 1 327 mAh et la »Dial classic » à 1300 mah. La « méga activée » s’est révélée être la moins performante, malgré son prix élevé. En termes de rentabilité par le calcul rentabilité par euro, c’est autre chose. Voir la vidéo!

En ce qui concerne la catégorie haut de gamme, la « Energizer Ultimate Lithium » a été la plus performante avec 3 504 mAh, mais son prix élevé en fait un choix coûteux. La « Energizer Max » s’est avérée décevante avec seulement 1 043 mAh, malgré les promesses du marketing.

En termes de capacité par euro dépensé, les piles haut de gamme se sont retrouvées en bas du classement, tandis que les piles bas de gamme, en particulier celles d’Action et de Lidl, se sont révélées beaucoup plus rentables, offrant jusqu’à 8 164 mAh par euro.

Piles électriques – PublicDomainPicture – Pixabay

Conclusion

En conclusion, l’étude a montré que les piles bas de gamme, en particulier celles d’Action et de Lidl, offraient un meilleur rapport qualité-prix que les piles haut de gamme. Seule la « Energizer Ultimate Lithium » a montré des performances significativement supérieures (en raison de la technologie lithium et non alcaline), mais son coût élevé en fait un choix peu rentable pour la plupart des utilisateurs. Cette étude souligne également la nécessité d’une réglementation exigeant des fabricants de piles qu’ils indiquent la capacité réelle de leurs produits sur l’emballage, pour permettre aux consommateurs de faire des choix éclairés.

Traces de pattes de chien - pistage

La capacité de suivre la piste d’un animal est une compétence ancienne et précieuse qui a été utilisée par les chasseurs, les éclaireurs et les amateurs de plein air depuis des siècles. Le pistage est bien plus qu’une simple compétence de chasse ; c’est une forme d’art qui nécessite de la patience, de l’observation et de la compréhension de la nature. Dans cet article, nous allons explorer les 10 choses les plus importantes à connaître en termes de techniques de pistage.

1. La connaissance des espèces et de leurs comportements

La première étape pour devenir un bon traqueur est de comprendre les espèces que vous cherchez à suivre. Chaque animal a des comportements, des habitudes alimentaires et des mouvements spécifiques. Apprenez à reconnaître les empreintes, les excréments, les marques de grattage et d’autres signes laissés par l’animal que vous suivez. Plus vous en savez sur l’animal, plus il vous sera facile de le suivre.

2. La reconnaissance des empreintes

Les empreintes sont l’un des signes les plus évidents laissés par les animaux. Apprenez à reconnaître les empreintes des pattes avant et arrière, ainsi que les différences entre les empreintes des espèces. La taille, la forme et l’espacement des empreintes sont autant d’indices qui vous aideront à identifier l’animal.

Empreintes de chiens - Image par Clker-Free-Vector-Images de Pixabay
Empreintes de chiens – Image par Clker-Free-Vector-Images de Pixabay

3. La lecture des marques de grattage et d’ecorce

Les marques de grattage sur les arbres et les marques d’écorce déchirée sont des signes que les animaux laissent pour communiquer avec leurs congénères. Apprenez à reconnaître ces signes et à comprendre ce qu’ils signifient. Par exemple, les cerfs laissent souvent des marques de grattage sur les arbres pour marquer leur territoire ou indiquer leur présence à d’autres cerfs.

4. L’etude des excréments

Les excréments, ou crottes, sont une source précieuse d’information pour les traqueurs. En examinant les crottes, vous pouvez déterminer ce que mange l’animal, depuis combien de temps il est passé par là et s’il est mâle ou femelle. Apprenez à reconnaître les crottes et à les utiliser comme un outil de pistage.

5. L’analyse des plumes et des poils

Les plumes et les poils laissés par les animaux sont également des indices importants. Apprenez à reconnaître les types de plumes et de poils, et utilisez-les pour identifier l’animal que vous suivez. Par exemple, les plumes d’aigle sont très différentes des plumes de hibou, et les poils de cerf sont distincts de ceux du coyote.

6. L’observation de la végétation

La végétation peut également vous fournir des informations importantes en termes de pistage. Regardez comment les plantes sont piétinées, écrasées ou mordillées. Les branches cassées ou tordues peuvent indiquer le passage d’un animal. Apprenez à lire la végétation pour suivre la piste.

7. L’utilisation de jumelles et d’une loupe

Pour examiner de près les indices de pistage, il est essentiel d’avoir des jumelles de qualité et une loupe. Les jumelles vous permettent d’observer les mouvements des animaux à distance, tandis que la loupe est utile pour examiner de près les empreintes, les poils, les plumes et d’autres détails.

8. La patience

Le pistage nécessite de la patience. Vous devrez peut-être passer du temps à attendre, à observer et à suivre lentement la piste. Les animaux sauvages sont sensibles aux bruits et aux mouvements, il est donc essentiel d’être discret et de prendre votre temps.

9. La conservation de l’environnement

Lorsque vous suivez la piste d’un animal, il est essentiel de respecter l’environnement naturel. Ne laissez pas de détritus, ne perturbez pas la faune et la flore, et suivez toujours les règlements de conservation en vigueur. Le pistage peut être une activité respectueuse de la nature lorsque vous agissez de manière responsable.

10. La sécurité

La sécurité est primordiale lorsque vous suivez la piste d’un animal. Assurez-vous de connaître les précautions à prendre en cas de rencontre avec des animaux sauvages. Évitez de vous approcher trop près de la faune, en particulier des animaux dangereux. Assurez-vous également de signaler à quelqu’un où vous allez et de porter l’équipement approprié, notamment une trousse de premiers soins.

Conclusion

Le pistage est une compétence fascinante qui vous connecte profondément à la nature et à la faune sauvage. En apprenant à reconnaître les empreintes, les marques de grattage, les crottes, les plumes, les poils et en observant attentivement la végétation, vous pouvez devenir un traqueur compétent. N’oubliez pas l’importance de la patience, de la préservation de l’environnement et de la sécurité tout au long de votre voyage de pistage. Que ce soit pour la chasse, l’observation de la faune ou simplement pour le plaisir de la découverte, le pistage est une compétence qui mérite d’être explorée et perfectionnée. Alors, prenez votre équipement, partez à l’aventure et suivez les pistes de la nature !

Pour en savoir plus: Guide complet de la traque de Coureur des bois

Sac à dos évacuation enfants - Mabras - Pixabay

Cette vidéo de Johan Skogen traite de la préparation des enfants pour faire face à des situations d’effondrement ou de crise.

L’auteur se pose notamment des questions sur la manière de préparer les enfants, de leur parler des risques potentiels et de les éduquer pour être autonomes. Il mentionne l’importance de prendre en compte l’âge, le caractère, et la vision que les enfants ont de la situation.

L’auteur aborde également la question des sacs d’évacuation pour les enfants, en recommandant des sacs légers et adaptés à leur taille, avec une limite de poids à ne pas dépasser. Il conseille notamment de ne pas dépasser 10% du poids de l’enfant et de privilégier des petits sacs à dos de 10 litres maximum avec bretelles rembourrées.

Johan Skogen discute également du contenu de ces sacs, des vêtements de rechange, de la nourriture, d’accessoires comme une boussole, un petit couteau adapté, un sac de couchage, et d’autres éléments essentiels. L’auteur encourage enfin les parents à éduquer leurs enfants sur l’utilisation de ces outils.

Sac à dos évacuation enfants - Mabras - Pixabay
Sac à dos évacuation enfants – Mabras – Pixabay

Contenu type pour un petit sac d’évacuation pour enfants

L’auteur recommande un contenu spécifique pour un sac d’évacuation destiné aux enfants. Voici quelques éléments qu’il suggère entre autres d’inclure dans ce sac :

  • Un petit bonnet : Pour se protéger du froid.
  • Gants : Pour garder les mains au chaud et protégées.
  • T-shirts : Deux t-shirts pour changer en cas de besoin.
  • Pantalon : Un pantalon de rechange.
  • Chaussures de marche : Si l’enfant ne les porte pas déjà, elles peuvent être attachées à l’extérieur du sac.
  • Nourriture d’urgence : Un petit casse-croûte pour apaiser la faim, des barres énergétiques, ou d’autres aliments non périssables. A prévoir également: bonbons, biscuits et autres confort food pour enfant.
  • Gourde de 75 cl : Pour transporter de l’eau.
  • Boussole : Une boussole pour aider l’enfant à s’orienter s’il sait s’en servir.
  • Couteau : Un petit couteau adapté à l’âge de l’enfant, avec un verrou de sécurité et un bout rond (pour enfant à partir de 9 ans sous surveillance d’un adulte).
  • Frontale : Une petite lampe frontale pour éclairer la nuit.
  • Ficelle : Utile pour diverses tâches, comme la construction d’abris.
  • Sifflet : Un sifflet pour signaler sa présence ou appeler à l’aide en cas de besoin.
  • Poncho : Pour se protéger de la pluie.
  • Sac de couchage : Un sac de couchage léger adapté à la saison.

L’auteur recommande également de prendre en compte les besoins spécifiques de l’enfant en fonction de son âge, de son caractère et de ses capacités. Il insiste sur le fait que le contenu du sac doit être léger pour ne pas surcharger l’enfant. L’ensemble du contenu doit être adapté à la taille et à la capacité de l’enfant à le porter pendant une période prolongée.

Chasse à l'approche

La chasse à l’approche, souvent appelée « Pirsch » en allemand, est une forme de chasse qui remonte à des milliers d’années. C’est une pratique qui demande patience, compétence, et un profond respect de la nature. Dans cet article, nous explorerons l’art de la chasse à l’approche, son histoire, ses techniques, et son importance dans la conservation de la faune.

Une tradition ancienne

La chasse à l’approche est l’une des formes les plus anciennes de chasse. Nos ancêtres ont utilisé cette méthode pour traquer et chasser des animaux pour leur nourriture et leurs peaux bien avant l’invention des armes à feu. Aujourd’hui, bien que la chasse soit souvent pratiquée pour le plaisir et le sport, elle reste ancrée dans l’histoire de l’humanité.

Quelle est l’origine du pirsch?

L’origine de la chasse à l’approche, communément appelée « Pirsch » en allemand, remonte à des temps préhistoriques. Elle est l’une des méthodes de chasse les plus anciennes pratiquées par l’humanité. Voici un aperçu de l’histoire de cette tradition millénaire :

Époque Préhistorique :

Les premiers humains ont pratiqué la chasse à l’approche en utilisant des armes rudimentaires telles que des lances et des arcs pour traquer et abattre des animaux pour leur nourriture et leurs peaux. À cette époque, les humains dépendaient de la chasse pour leur survie.

Âge de la Pierre :

Pendant l’âge de la pierre, les outils de chasse ont évolué. Les pointes de flèches et de javelots en pierre ont été développées pour améliorer la précision et l’efficacité de la chasse à l’approche.

Âge du Bronze et de Fer :

Avec l’avènement de l’âge du bronze et de l’âge du fer, les armes de chasse ont continué à évoluer. Les chasseurs ont utilisé des épées et des lances en métal pour traquer des animaux de plus grande taille.

Civilisations Anciennes :

De nombreuses civilisations anciennes, telles que les Égyptiens, les Grecs, les Romains et les Chinois, ont pratiqué la chasse à l’approche pour la nourriture, le sport et parfois même la cérémonie. La chasse était souvent réservée à la noblesse dans certaines cultures.

Moyen Âge :

Pendant le Moyen Âge en Europe, la chasse à l’approche est devenue une activité populaire parmi la noblesse. Les forêts royales étaient souvent des lieux de chasse prisés.

Renaissance :

Au cours de la Renaissance, la chasse à l’approche a continué d’être une activité aristocratique. Les règles et les traditions de la chasse ont été codifiées dans des manuels de chasse.

Époque Moderne :

Au fil du temps, la chasse à l’approche est devenue plus accessible à un plus grand nombre de personnes. Les armes à feu ont remplacé les armes traditionnelles, ce qui a rendu la chasse plus efficace.

Conservation et Réglementation :

Au cours des derniers siècles, la chasse à l’approche a été réglementée pour préserver les populations d’animaux sauvages. Des lois de conservation ont été mises en place pour garantir la durabilité de la chasse et la protection de la faune.

Aujourd’hui, la chasse à l’approche est pratiquée dans le monde entier, et elle est souvent considérée comme une forme de loisir et de sport. Elle continue à évoluer, en intégrant des pratiques de conservation plus durables et en promouvant une éthique de la chasse responsable. Malgré ces évolutions, la chasse à l’approche demeure ancrée dans l’histoire de l’humanité en tant que tradition millénaire qui exige respect, compétence et un profond amour pour la nature.

Pourquoi parle-t-on de pirsch?

Le terme « Pirsch » est un mot allemand qui signifie littéralement « approche » ou « traque ». Il est souvent utilisé pour désigner la chasse à l’approche en allemand et dans d’autres langues germaniques. La chasse à l’approche, ou Pirsch, est une méthode de chasse qui se caractérise par le fait que le chasseur s’approche furtivement de sa proie pour obtenir un tir précis. Ce terme est donc spécifiquement associé à cette technique de chasse silencieuse et méthodique.

L’utilisation du terme « Pirsch » s’étend au-delà de la chasse elle-même. En allemand, il peut également être utilisé pour décrire l’action de se faufiler ou de s’approcher discrètement de quelque chose, que ce soit dans le contexte de la chasse ou dans d’autres situations où l’approche discrète est nécessaire.

Ainsi, le terme « Pirsch » est utilisé pour décrire à la fois la méthode de chasse spécifique et l’acte général de s’approcher silencieusement d’une cible, qu’elle soit animale ou non. Il est couramment utilisé dans les régions germanophones pour décrire cette approche particulière de la chasse qui exige patience, compétence et respect de la nature.

Chasse à l'approche
La chasse à l’approche ou Pirsch, une chasse furtive – – Pirsch – Image par JamesDeMers de Pixabay

Techniques de base de la chasse à l’approche

La chasse à l’approche est une forme de chasse silencieuse et furtive. Les chasseurs à l’approche utilisent généralement des armes de précision, telles que des carabines ou des arcs, pour abattre leur proie. Cependant, l’élément clé de cette méthode est de s’approcher aussi près que possible de l’animal sans être détecté.

Quelques indispensables pour la pratique du Pirsch:

  1. La Camouflage : Le chasseur doit se fondre dans son environnement. Cela signifie souvent porter des vêtements de camouflage et utiliser des maquillages pour cacher le visage. Certains chasseurs construisent même des affûts camouflés pour se dissimuler.
  2. La Connaissance de la Faune : Comprendre les habitudes et les comportements des animaux est essentiel. Savoir où et quand ils se nourrissent, se reposent, ou se déplacent est crucial pour une approche réussie.
  3. Le Mouvement Lent : Les mouvements brusques et rapides sont à proscrire. Les chasseurs à l’approche se déplacent lentement et délibérément, en évitant de faire du bruit.
  4. L’Utilisation du Vent : Les chasseurs utilisent la direction du vent à leur avantage. Ils se déplacent de manière à ce que leur odeur soit portée loin de l’animal.

L’éthique de la chasse à l’approche

La chasse à l’approche est bien plus qu’une simple activité sportive. Elle exige un haut niveau d’éthique et de respect envers la faune et l’environnement. Voici quelques principes éthiques qui guident les chasseurs à l’approche :

  1. La Chasse Sélective : Les chasseurs à l’approche visent généralement des animaux spécifiques, souvent mâles adultes, afin de préserver les populations.
  2. La Chasse Responsable : Les chasseurs s’efforcent de minimiser leur impact sur l’environnement. Ils emportent leurs déchets, respectent les règles de conservation, et utilisent les parties non comestibles de l’animal.
  3. La Connaissance de la Législation : Les chasseurs à l’approche sont tenus de respecter les lois et règlements en vigueur concernant la chasse. Cela inclut la réglementation sur les saisons de chasse et les quotas de prélèvement.
Chasse à l'approche
Le camouflage, déjà utilisé dans la chasse à l’approche traditionnelle jadis – Image par JEAN SEBASTIEN STAUDT de Pixabay

Conservation de la faune

La chasse à l’approche joue un rôle essentiel dans la conservation de la faune. En participant activement à la gestion des populations animales, les chasseurs contribuent à maintenir un équilibre naturel. Les revenus générés par les permis de chasse sont souvent réinvestis dans des projets de préservation de l’habitat et de protection de la faune.

En outre, la chasse à l’approche permet aux chasseurs de développer une compréhension profonde de la nature et de ses cycles. Cette connaissance contribue à sensibiliser les gens à l’importance de la préservation de la faune et de l’environnement.

Le défi de la patience

La chasse à l’approche est un défi de patience et de persévérance. Les chasseurs peuvent passer des heures, voire des jours, à traquer une seule proie. Cela demande une grande maîtrise de soi et une connexion profonde avec la nature. Lorsque le moment de la prise de vue arrive enfin, il est souvent empreint d’une grande émotion et de respect envers l’animal.

L’Importance de la sécurité

La sécurité est une priorité absolue dans la chasse à l’approche. Les chasseurs doivent être formés à l’utilisation responsable des armes à feu ou des arcs. Ils doivent également porter des équipements de sécurité tels que des gilets fluorescents pour être visibles par les autres chasseurs.

Conclusion

La chasse à l’approche, ou Pirsch, est bien plus qu’un simple loisir. C’est une tradition millénaire qui demande respect, éthique, et un profond amour pour la nature. Elle joue un rôle crucial dans la conservation de la faune et permet aux chasseurs de développer une compréhension profonde de l’environnement qui les entoure.

Alors que le monde moderne évolue, la chasse à l’approche continue d’évoluer avec lui, en intégrant des pratiques de conservation plus durables et en promouvant une éthique de la chasse responsable. Elle demeure ainsi une passion pour ceux qui cherchent à se connecter avec la nature d’une manière unique et significative.

Ci joint, le lien  de mon blog ou je donne des conseils sur le jardinage que je pratique depuis plusieurs décennies.                                                     https://le-potager-de-daniel.over-blog.com/

Le jardinage étant la base du survivalisme, je vous présente mon potager ainsi que la récolte du jour.

Bocal

Vous êtes curieux de connaître la composition de votre sol et son potentiel pour la culture de plantes saines et florissantes ? Ne cherchez plus ! Dans cet article, nous vous présentons une méthode simple et efficace pour déterminer la texture de votre sol : le test du bocal d’eau. Suivez ces étapes faciles et vous obtiendrez des informations précieuses sur les proportions de sable, de limon et d’argile présentes dans votre sol.

Le test du bocal pour étudier la nature de votre sol étape par étape

Le test du bocal d’eau est une technique éprouvée pour évaluer la texture du sol. Voici comment le réaliser :

Équipement nécessaire:

  • Un bocal en verre transparent de type conserve, avec des bords lisses et un système de fermeture.
  • De la terre de votre jardin prélevée à une profondeur de 10/15 cm.
  • De l’eau.
  • Et c’est tout !

Les étapes du test du bocal d’eau

  • Choisissez le bon bocal, à bord lisse, s’élevant en hauteur et pouvant se refermer
  • Préparez l’échantillon de sol:
  • Remplissez le bocal jusqu’à la moitié avec la terre prélevée à une profondeur de 10/15 cm. Autrement dit, celle qui nourrit les racines !
  • Ajoutez de l’eau et remplissez le bocal d’eau jusqu’en haut, en laissant un centimètre d’air.
  • Fermez hermétiquement le bocal
  • Secouez le bocal vigoureusement pendant environ 2 minutes. Cette étape permettra de mélanger la terre et l’eau de manière homogène. Renouveler l’opération 1 h plus tard afin de bien mélanger.
  • Maintenant, laissez reposer durant une journée complète, soit pendant au moins 24 heures. Le résultat n’est interprétable que lorsque l’ensemble des particules, et notamment d’argile, sont totalement déposées. Entre l’argile et les matières organiques flottantes, l’eau doit être claire.
Test du bocal matériel
Une forme parfaite pour le test du bocal en permaculture – hannahlouise123 – Pixabay

Test du bocal: Observation du résultat

Au bout de 24h de repos total, découvrez dans  les différentes couches formées lors du test du bocal d’eau. Ces strates vous donneront quelques indications.

Les particules les plus grosses, le sable, se déposent au fond du bocal par effet de décantation. Ensuite, juste au-dessus, vous trouverez les limons. Enfin, la dernière couche contient l’argile présente dans votre sol. En surface, les particules qui flottent sont les matières organiques.

Le plus compliqué pourrait être de distinguer les différentes couches. Commencez par observer les sables. Les grains sont visibles à l’œil nu. Lorsque les grains s’avèrent de moins en moins perceptibles, il s’agit de la limite avec les limons. Les limons s’étendent jusqu’à la couche d’argile, qui est compacte et peut présenter une couleur différente.

Maintenant que vous avez identifié les différentes couches, utilisez une règle pour mesurer leur épaisseur individuelle ainsi que l’épaisseur totale du sol dans le bocal. Cette étape vous permettra de calculer les pourcentages respectifs de chaque élément et d’obtenir des données précises sur la composition de votre sol.

N’oubliez pas d’être minutieux dans vos observations et de ne pas faire bouger le bocal afin de ne pas remélanger les éléments !

Selon les pourcentages obtenus, vous saurez si votre sol est sableux, limoneux, argileux, limono-sableux, argilo-sableux… Cet article présente un graphique sous forme de pyramide vous aidant à vous y retrouver : Permaculturedesign

Conclusion:

Le test du bocal d’eau est une méthode simple et abordable pour déterminer la texture de votre sol. En observant les différentes couches qui se forment, vous pourrez estimer les proportions de sable, de limon et d’argile présentes. Ces informations vous aideront à mieux comprendre votre sol et à prendre des décisions éclairées pour votre jardin ou vos cultures. Alors, n’hésitez pas à réaliser ce test et à explorer les merveilles cachées dans votre sol !

Vous trouverez ici un article sur les critères de mesures d’un sol pour le jardinier.

Bunker survivaliste

Petit article mettant ici le focus sur un reportage datant de 2018. Il s’agit de « Survivre » réalisé par Alexandre Pierrin pour FranceTV Slash/enquêtes.

Dans ce reportage coupé en 5 volets, nous rencontrons quelques figures de YouTube en matière de survivalisme. Certains sont connus de tous, d’autres moins. Nous pouvons citer, entre autres, Piero San Giorgio, Phil Gom, Bernard le Prévoyant, Alexis Bruce… Mais aussi Yoann, Freddy, Catherine et Pierre…

Ce reportage, très intéressant, permet une double lecture. Le narrateur, au travers de ses commentaire, peut se montrer condescendant, voir acerbe à l’encontre de la philosophie survivaliste. Et ce malgré l’intervention des personnes interviewées. Pour la plupart, ces acteurs du milieu se montrent clairvoyants et modérés.

Mais le narrateur se présente comme étant « la petite voix dans notre tête » et conclue : « et si les survivalistes avaient raison » ? Nous ne savons pas ici quoi en penser. Le narrateur a-t-il pris le parti de souligner les idées préconçues dans l’esprit de bon nombre afin de semer un doute. Peut-être cherche-t-il même, sans le montrer clairement, à créer le germe d’une remise en question ? Ou tout simplement cherche-t-il, de manière un peu bancale, à décrédibiliser le mouvement ? Le but de ce reportage est flou. Et cela semble être fait exprès.

Petit résumé de chacun des volets de « Survivre » comportant quelques citations de la « petite voix », pouvant nous faire grincer des dents.

Bunker survivaliste
Descente dans un bunker survivaliste pour survivre – Martin Bock Ilagam /Pixabay

Pourquoi devient-on survivaliste ? – Survivre #1

Le documentaire présente en premier lieu Bernard le prévoyant, que l’on a retrouvé dans divers reportages TV ou sur la chaine de Steven « Citoyen Prévoyant ». Il nous parle de sa philosophie et de sa crainte que notre monde passe bientôt en mode dégradé.

Puis vient le tour de Yohan, cadre survivaliste dans la banlieue parisienne ayant développé une BAD semi-urbaine. Dans sa petite Base Autonome Durable, il développe un petit jardin, un mini-poulailler, un potager en aquaponie… Il dispose de panneaux solaires, d’un poste CB…

Catherine et Pierre, quant à eux, ont développé un petit bunker et se protègent des éventuels risques NRBC. Catherine nous explique leurs craintes vis-à-vis de l’avenir pouvant être synonyme de troisième guerre mondiale. Lorsque l’on observe en effet les prémisses d’un conflits, nous remarquons toujours plusieurs similitudes. Nous pensons à la montée du nationalisme, une crise économique, une remilitarisation du pays… Nous sommes en plein dedans.

Florilège des interventions de la « petite voix » :

« Aller égoïstement plus profond en attendant que le monde règle ses problèmes, vivre dans l’anonymat et dans la peur ».

« Disparaitre pour être mieux protégé. Tant pis pour les autres, tant pis pour toi. Ils veulent juste sauver leur peau, se reconstruire, se retrouver… seuls ».

Survivre #2 – Et si le survivalisme était une thérapie ?

Second volet de « Survivre ». Dans ce reportage, nous avons le plaisir de rencontrer Alexis Brus à ses débuts. Il nous témoigne de sa passion pour la forêt, le buschcraft et le survivalisme. Cet environnement naturel l’a aidé à se ressourcer, à grandir, à gagner une certaine confiance en lui-même. Aujourd’hui, sa chaine YouTube a bien grandi et affiche plusieurs dizaines de milliers d’abonnés. Dans ce reportage, nous le voyons évoluer dans la verte, récolter de la sève de bouleau, préparer de l’ortie pour en faire des beignets.

Intervention de la petite voix :

« Retrouver la nature ou retrouver sa nature. Difficile à dire s’il cherche à se recentrer ou à nous échapper. Et si, pour certains survivalistes, la catastrophe n’était qu’un prétexte et la préparation, une thérapie ? »

Freddy, 40 ans, explique que pour lui, le survivalisme est une philosophie qu’il a adopté après un burn-out. Vivre plus simplement et faire son jardin lui a permis de regoûter à la vraie vie. Il ne cherche plus à vivre sa vie comme on gèrerait une entreprise, car il prend en compte les éléments non chiffrables : sa personnalité, son cœur, ce qu’il aime et le fait vibrer. Il vit dans une forteresse du XIXème siècle, entouré d’un terrain d’une vingtaine d’hectares.

Est également présent dans ce reportage le survivaliste Philippe de la chaîne Phil Gom. Il a basculé dans le survivalisme en 2011 après une perte de client. Il a connu une période de disette et il s’est dit : « plus jamais ça ». Phil Gom ne croit pas à la fin du monde mais à la fin de son monde. La réserve alimentaire constitue pour lui une assurance vie.

Intervention de la petite voix :

« Chaque jour, essayer de prévoir l’imprévisible en attendant que l’exceptionnel devienne la norme. Se préparer à tout, partout, tout le temps, quitte à vivre sa vie à l’ombre d’un désastre ».

Le survivalisme est-il une mode ? – Survivre #3

Ce troisième volet du reportage Survivre s’ouvre avec Alexis Brus réalisant des vidéos test avec du matériel prêté ou donné par quelques marques spécialisées. Un focus est placé ici sur la tendance des survivalistes influenceurs. A ce propos, nous effectuons un passage par le salon du survivalisme (le premier de 2018) en compagnie d’Alexis rencontrant des sponsors, des partenaires, des instructeurs de survie et d’autres Youtubeurs.

Interventions de la petite voix :

« Je suis cette petite voix qui s’étonne de voir un survivaliste adepte du « pour vivre heureux, vivons caché » s’exposant sur les réseaux sociaux comme n’importe quel influenceur à la mode. »

« En devenant un marché, le survivalisme se transforme en produit et la peur en argument commercial (…) la survie devient un loisir comme un autre. »

Nous retrouvons de nouveau Bernard le Prévoyant. Celui-ci se montre enthousiaste par rapport au premier salon du survivalisme permettant de révéler au grand jour que les survivalistes ne sont pas tous des cinglés habillés en camouflage. Plutôt des débrouillards, des jardiniers, des gens prosaïques et pragmatiques souhaitant assurer une certaine autonomie.

Description du salon du survivalisme par la « petite voix » :

« Le supermarché de la catastrophe ».

Nous assistons ensuite à l’ouverture d’une conférence de Piero San Giorgio. Le reportage se poursuit par une mini-interview de l’auteur de « Survivre à l’effondrement économique » (et bien d’autres ouvrages). La caméra part également à la rencontre des fans de Piero durant cette séquence. Piéro nous explique son approche de « la responsabilité », ni catastrophiste, ni alarmiste.

Intervention de la petite voix :

« Devant une foule conquise, l’idéologue le plus en vue dans le monde du survivalisme assure le spectacle. On l’écoute attentivement lorsqu’il annonce un effondrement global pour l’année prochaine. On frissonne quand il énumère toutes les menaces qui nous guettent. Un marchand pas comme les autres venu au salon pour vendre son fonds de commerce. »

Piero précise devant caméra qu’il se fout de ce que pensent les médias et que d’ailleurs, ils ne sont pas là pour penser. Il précise qu’il est invité par tout type d’événements, ainsi que par les partis de gauche, de droite. Piero estime que malgré tout, sa parole sur l’autonomie ne change pas, mais qu’elle raisonne tout de même mieux chez certains que d’autres.

Intervention à charge du narrateur :

« Il dit peut-être toujours la même chose, mais sa parole raisonne tout de même mieux chez ceux qui font commerce de la peur depuis toujours. Notamment chez les membres de l’ultra-droite européenne qu’il invite sur sa chaine YouTube et dont il préface les livres ».

Peut-on être survivaliste et non-violent ? – Survivre #4

Le quatrième volet de ce reportage s’ouvre sur Bernard le prévoyant. Celui-ci entretient une arme. Plus précisément un fusil Mosin Nagant 91-30. Un fusil de précision russe pour le tir à longue distance (TLD). Une arme pour ramener du gibier (ou pour l’autodéfense). Il témoigne avoir commencé par un sac d’évacuation, un potager, des stocks de nourriture et des stocks médicaux… Puis il a axé en dernier lieu sa préparation sur les armes.

Intervention de la petite voix :

« Je suis cette petite voix qui se demande quelle chasse se pratique avec un fusil de précision à 2000 m de distance, quel gibier se traque avec un fusil à pompe et s’il existe une différence entre une arme qui sert à chasser et une arme qui sert à tuer. »

Bernard le prévoyant présente également un gilet pare-balle de bonne qualité ainsi qu’un casque pare-balle. Le but étant de se protéger au cas où dans un monde instable. Bernard le prévoyant s’est équipé dès aujourd’hui avant qu’une crise ne survienne et que ces articles ne soient plus disponibles.

Intervention de la petite voix :

« Face à des crises virtuelles, les survivalistes se créent une urgence réelle. Il faut s’équiper mieux que tout le monde, avant tout le monde, sans éveiller les soupçons. »

Bernard déplore le regard de tout un chacun sur les armes à feu, ainsi que les amalgames. Parmi les clichés qui l’irritent, Bernard cite  le fait que les gens croient que les survivalistes attendent la fin du monde.

Retour ensuite sur Alexis Brus pensant que la plupart des gens ayant des armes sont des personnes qui ne savent pas se défendre. Car une arme peut se retourner contre nous si on ne sait pas s’en servir. C’est pourquoi il s’est également mis au karaté. Alexis Brus ne possède pas d’armes à feu, car en France, il n’y a pas de port d’armes. La meilleure arme immédiatement disponible au cas où sera donc lui-même… Il pratique également la défense passive avec des objets du quotidien pouvant servir à l’auto-défense.

Intervention de la petite voix :

« Avec ou sans armes à feu, il faudrait se préparer à se défendre à chaque fois que l’on sort. Car dehors, la menace est partout, invisible et permanente. »

Freddy, dans son fort, déplore ce pilier survivaliste relatif à la défense soi si prépondérant chez les preppers. Le cas échéant, pour se défendre, il utiliserait les ressources de son fort et de sa position dominante. Il maitrise également chaque centimètre carré de ses 20 hectares de terrain. Un atout pour la défense ! Notons que sa forteresse représente à elle seule 1,4 hectares recouverts par de la pierre. Un bâtiment pouvant autrefois abriter 800 soldats !

Freddy raconte que le maire du village lui a un jour communiqué une étrange demande. « s’il arrivait un problème, accueillerait-il les habitants du village ? ». Freddy a répondu par l’affirmative.

Intervention de la petite voix :

« Il se pourrait donc que l’on soit survivaliste et ouvrir sa porte à un inconnu le jour de la catastrophe. Se préparer seul et survivre à plusieurs. Il ne reste plus qu’a savoir ce qui, le moment venu, différenciera un ami d’un ennemi. »

Quel est le projet politique des survivalistes ? – Survivre #5

Dans ce 5ème et dernier volet de « Survivre », nous retrouvons Yoann dans sa BAD semi-urbaine. Ce dernier installe une antenne CB dans le but de participer au réseau cibiste survivaliste. Le but : créer un moyen de communication autonome afin de s’échanger des informations et de s’entraider.

Une bonne introduction pour aborder le sujet de la constitution d’un clan survivaliste. On parle ainsi de famille ou de clan choisi, comme la constitution d’un quartier autonome, de micro-sociétés, de tribus post-modernes regroupant un maximum de compétences.

C’est aussi la pensée de Philippe (Phil Gom). Selon lui, un survivaliste seul ne peut pas s’en sortir. L’union fait la force, pour la protection du clan, les échanges, la formation. Dans notre société moderne, nous avons perdu nombre de compétences : cultiver, pêcher, chasser, élever des bêtes… Tout cela, il nous faudra le réapprendre, si possible en ayant dans les clans des « experts » dans plusieurs domaines.

Intervention de la petite voix :

« Quand l’avenir est effrayant, le passé devient un refuge. L’antithèse parfaite du désastre qui nous attend. Il suffirait de défaire ce que la modernité a dénaturé pour revenir à une période idéale que chacun est libre d’inventer. Quitte à recréer un passé complétement fantasmé. »

Nous retrouvons Alexis Brus, évoquant également son aspiration à vivre comme dans le passé. Il recrée notamment avec son entourage un réseau de personnes vivant en autonomie sur leur terrain. Nous assistons, en compagnie d’Alexis Brus et l’un de ses copains, au début d’une session de buschcraft et de reconstitution de combat médiéval.

Puis retour sur la vie de Bernard le prévoyant qui nous dessine sa futur BAD. Le choix du site idéal est déjà fait : un promontoire permettant de voir arriver tout danger de loin. Le tout dans un petit village avec une source, de la terre pour cultiver, du bois pour se chauffer.

Intervention de la petite voix :

« Un homme seul, rivé anxieusement sur son rocher par sa foi inébranlable qu’une tempête arrive. Est-ce que ce ne serait pas ça, la parabole du survivalisme ? »

Conclusion

Le reportage termine par ces commentaires de la « petite voix » semblant (à dessein j’imagine), souffler le chaud et le froid.

« Je suis cette petite voix qui a compris que les survivalistes ne croient pas en l’apocalypse mais qu’ils se préparent à l’effondrement de notre monde. Je suis ce doute tenace qui se demande s’ils ne sont pas en train de construire de leur propres mains le futur hostile et sinistre qu’ils craignent tant. Je suis cette certitude qu’il nous faut affronter collectivement les peurs de notre époque si on ne veut pas que le monde des survivalistes devienne le nôtre ».

« Et je resterai malgré tout cette envie d’espérer qui cherchera toujours une promesse d’avenir à opposer à leur projet de grand renfermement ».

« Je suis cette petite voix qui est arrivée au bout de son voyage mais qui continuera à tourner dans ta tête en se demandant malgré tout : et s’ils avaient raison ? »

Bear Grylls au Texas constitue l’épisode 4 de la 4ème saison de Man VS Wild (Seul face à la nature).

Dans cet épisode, Bear Grylls s’attaque à l’une des régions les moins peuplées d’Amérique. Il s’agit du désert de Chihuahua dans l’ouest du Texas. Cette étendue désertique est caractérisée par de nombreux ravins et de hautes températures.

Situé à cheval entre les Etats Unis et le Mexique, il s’agit de l’un des plus grand désert d’Amérique du Nord. Mais aussi l’un des endroits les plus inhospitaliers du monde !

Bear Grylls se lance à l’attaque du désert de chihuahua en sautant d’un avion biplane (fidèle à ses habitudes !). Une fois sur terre (il atterrira sur un cactus), Bear Grylls nous montre comment survivre dans un désert en attendant des secours ou en attendant de retrouver la civilisation. Pour sa part, il tentera de rejoindre le Rio Grande, frontière entre le Mexique et les USA.

Dans cet article, passons en revue les principaux temps forts de l’épisode ainsi que les techniques de survie déployées.

Disclaimer : je sais qu’il s’agit de cinéma et que Man VS Wild est un peu fake. Seules comptent pour moi les techniques de survie pouvant, pour certaines, être déployées dans le monde réel.

Minitture de présentation de Man VS Wild Bear Grylls Seul face à la nature

Man Vs Wild – Bear Grylls

Hydratation dans un désert

S’hydrater dans un désert est la clé. Il fait minimum 40°C dans le désert du Texas (Chihuahua)

Pour trouver de l’eau, il est nécessaire de descendre au plus proche du niveau de la mer et de longer les canyons. Mais trouver de l’eau dans un désert ne se fait pas tout seul ! Il est en effet possible de découvrir de l’eau dans un désert en creusant un peu. Toutefois, ce n’est pas avec de simples trous que l’on peut boire les 3,5l d’eau nécessaire par jour. Dans cet épisode au Texas, Bear Grylls assurera au tout départ une hydratation minime en cueillant des fruits.

Bear Grylls rencontrera plus loin en chemin un coin dont le paysage est bien vert. Et s’il y a une règle d’or en survie, c’est bien celle-là : Si la nature foisonne, c’est qu’il y a de l’eau ! En effet, une oasis étanchera sa soif. Il profitera également de ce plan d’eau pour se baigner et bien hydrater son corps. Une chance, l’eau provient d’une source volcanique et est potable.

Déplacement

Dans ce milieu aride et escarpé, Bear Grylls opte pour une traversée rapide et sportive en optant toujours pour le chemin le plus court. Son mode de déplacement ressemble à du Parkour… Mais quid de la déshydratation à un tel rythme ? Quid des risques de chute, ce qui serait dramatique dans un tel milieu avec personne à des dizaines de kilomètres à la ronde ?

Dans ce désert du Texas, Bear Grylls rencontrera plus loin une marque en forme de cercle conçue avec des cailloux. Un repère quasi universel de chasseurs marquant leurs pièges. Il récupérera le piège déclenché au préalable. Cela peut toujours servir.

Effectivement, il se retrouve bien vite confronté à un ravin à franchir. Il démontera et croisera les deux étriers du piège pour créer un grappin qu’il fixera à sa corde tressée grâce à une épissure. Dans cette opération, il sera forcé de l’autre côté de récupérer sa corde, trop précieuse. Il improvise donc en attachant la corde à un morceau de chaine (issue du piège) entourant un rocher en formant une boucle le tout bloqué par un os récupéré plus tôt. Ce même os est relié à Bear Grylls par une ficelle. Une fois de l’autre côté, il n’aura plus qu’à tirer la ficelle pour dégager l’os (faisant office de goupille). La corde sera dégagée (car elle n’est pas attachée par un nœud), et il pourra la récupérer.

Une fois l’installation prête, Bear Grylls lance le grappin de l’autre côté en conseillant de faire attention : quand on doit lancer au loin une corde, le risque est de tomber en étant emporté. Il faut prendre un appui solide, positionner son corps légèrement en arrière et faire attention de ne pas se prendre dans la corde.

Ocotillo

Ocotillo, plante à épines du désert du Texas – ArtTower Brigitte Werner Pixabay

Nourriture – se nourrir dans un désert

La nourriture est rare dans un désert. Bear Grylls repèrera des vautours qui l’amèneront à une bête morte. Un animal fraichement mort peut être consommé, mais gare à une viande décomposée ! Les vautours ont un estomac dont l’acidité brûle pas mal de bactéries… Mais pas le nôtre.

Bear Grylls attrapera plus loin un crotale pour se nourrir. Pour le chasser, il se constituera un crochet avec un bâton, un fer, le tout lié par des feuilles de yuka. Une technique de bushman de Namibie.

Il mangera aussi un lézard après l’avoir attrapé. Il lui coupera la tête et le videra au préalable.

 

Animaux dangereux

Sur son chemin, Bear Grylls rencontre un crotale caché sous une pierre pour se protéger du soleil. Un animal crachant du venin hémotoxique empêchant le sang de coaguler et le liquéfiant à outrance.

Attention, même mort son venin et ses crochets peuvent encore agir. Mieux vaut enterrer la tête d’un serpent venimeux pour éviter les accidents sur le camp.

 

S’orienter

Il est plus facile de s’orienter en hauteur. Sur les sommets, nous pouvons avoir une vue d’ensemble et peut-être apercevoir la destination souhaitée. Cet exercice est plus complexe dans les vallées.

Pour s’orienter sans boussole sur de courtes distances et conserver son cap, Bear Grylls nous délivre ici une technique. Celle-ci consiste à vérifier que l’ombre que l’on projette soit toujours dans le même angle. Attention, comme la terre change continuellement de position par rapport au soleil, notre ombre bouge d’une quinzaine de degrés toutes les heures.

 

Couchage, abri et bivouac

Bear Grylls passera une nuit dans une caverne, mais il est fréquent que ce genre d’abris  soit squatté par des puma. Il dressera une barricade avec des branches épineuses d’ocotillo à l’entrée de la caverne.

 

Feu

Bear Grylls fera un feu par friction avec deux morceaux de bois. L’une faisant office de base munie d’un trou (le foyer) et d’une évacuation pour la braise.  L’autre branche servira de tige à tourner entre ses mains. Pour poncer la tige, il met du gravier dans un pan de sa chemise, remonte le tout sur son ventre comme une poche. Il passe ensuite la tige à plusieurs reprises dans cette poche pleine de graviers en la frottant. A force de frotter, une braise se crée. Il n’a plus qu’à la déposer dans un nid d’oiseau ou de l’amadou.

Quelques conseils délivrés ici pour faire un tel feu à friction :

  • Ne pas s’épuiser tout de suite. Le principal au début, c’est de créer de la chaleur. Inutile de tourner à fond. On augmente le rythme quand de la fumée commence à apparaître.
  • Second conseil : il est probable que l’on transpire en réalisant un feu par friction. Attention à ne pas faire tomber de goutte de sueur dans le foyer.
  • Il est nécessaire de préparer l’allume feu, les branches sèches, le petit bois et les morceaux de bois plus épais avant d’entreprendre un feu par friction.
Rio Grande

Rivière de Rio Grande entre le mexique et les USA /Pixabay

Fin de l’épisode de Man VS Wild au Texas

Bear Grylls atteint le Rio Grande et se fait repérer par les militaires contrôlant la frontière.

La vidéo de Man VS Wild au Texas:

Survivalisme dans la presse

Dans cette vidéo, je vais vous parler des interactions que j’ai eu avec deux journalistes et je vous parlerai du rapport actuel entre le survivalisme et les médias.

Le contexte

J’ai été contacté à deux reprises pour paraitre dans des reportages/médias. Est-ce parce que j’ai atteint 1500 abonnés ? Est-ce par ce que le blog la-debrouille.fr fonctionne plutôt bien ? Ou parce que j’ai mis en place le réseau degourdiy.com ?

Je ne pense pas. 1,5K d’abonnés sur YouTube, c’est rien. Le blog fait beaucoup plus de visites, mais bon… Quant au réseau social, il peine un peu à décoller. Nous ne sommes que quelques dizaines à interagir. La pub sur les réseaux coûtent un bras et le retour sur investissement n’est franchement pas terrible. Entre parenthèses, le réseau sera forcément amené à se développer. Je sais qu’il a son potentiel, et, quand bien même, il n’est pas là de fermer. Quant je lance un projet, j’ai tendance à le faire jusqu’au bout. C’est pourquoi le thème, les plug-in, le nom de domaine… tout ce qui maintient le site, tout cela est réglé pour les 5 ans à venir. Sauf peut-être l’hébergement, mais pour le moment, le coût, c’est peanuts. Seconde aparté : je ne demande rien en échange. J’espère juste un retour sur investissement sur les pubs à l’avenir. Je fais plutôt ça par passion pour le web et pour les sujets comme l’autonomie et le survivalisme. Au passage, allez vous inscrire, le lien est en description. Et pour me soutenir, n’hésitez pas à activer la cloche pour vous abonner !

Revenons à nos moutons.

J’ai été contacté car, justement, je n’ai pas beaucoup d’abonnés. Les grosses chaines ne veulent pas passer à la TV. Il est lus simple pour les journalistes de contacter les petites chaines qui espèrent « monter » grâce à une mise en lumière.

Ma réponse : j’ai refusé tout de go.

Pourquoi ? Parce que le survivalisme est « maltraité » dans la presse

Le survivaliste se doit d’être discret. Surtout, il ne doit pas desservir la cause. Plus le monde comprendra de prévoyants, plus il sera résilient en cas de crise.

Et, de mon opinion, passer dans les médias dessert notre cause. C’est ce que j’ai poliment expliqué à mes interlocuteurs.

Maintenant, voici mon avis.

Pour beaucoup de monde, et notamment les médias, le survivaliste serait quelqu’un :

  • Vivant volontiers dans les bois de temps à autre pour le plaisir,
  • Participant à des stages de survie (genre, il n’est réduit qu’à ça),
  • Collectionneur d’armes,
  • De pessimiste,
  • Vivant dans une pure fiction,
  • Angoissée de l’avenir,
  • N’ayant pas de soucis dans la vie et jouant à se faire peur pour s’occuper,
  • Adoptant la philosophie du survivalisme en tant que religion avec une Armageddon, les élus (survivalistes) et les autres.
  • Un violent d’extrême droite fou d’armes à feu

Campagne de dénigration qui dure depuis plus de 10 ans

Sur les plateaux TV ou dans les reportages, toutes les méthodes possibles sont mises en place pour décrédibiliser et se moquer du mouvement. Ou pour l’assimiler à quelque chose de dangereux.

Sans vergogne, on utilise des musiques angoissantes, on rappelle les sombres affaires impliquant prétendument des survivalistes, l’appartenance à certains à l’extrême droite. Ou alors, on insiste sur des détails suscitant la moquerie : on parle de fin du monde, de zombie, de bunkers.

Survivalisme dans la presse

Journal – sahinsezerdincer /Pixabay

Certains survivalistes jouent le jeu des médias

Beaucoup de survivalistes interviewés jouent le jeu des médias. A dessein, ou sans le faire exprès. Avec des questions orientées et le montage, il est facile de détruire un discours. Je vois beaucoup de reportage où certains survivalistes abordent de manière abrupte des sujets comme :

  • Les armes
  • La préparation militaire
  • On met en avant des livres comme « survivre aux zombies »,
  • On sort des théories complotistes. Quant bien même ce serait vrai (et je pense que certaines le sont), nul besoin ici de plonger dans ce piège.
  • On sort des trucs extrêmes que le commun des mortels n’est pas prêt à entendre.
  • On aborde le comment sans parler du pourquoi de manière pédagogique.
  • On parle comme si le principal serait de sauver sa peau, par pur égoïsme. Genre, moi et les miens d’abord, les autres peuvent crever.
  • On parle de risques plutôt improbables
  • Il y a aussi ceux qui sont dans la caricature. Un peu comme à l’époque des années 80 où on interviewait des punks jouant la provoc. On retrouve ainsi sur les médias des mecs qui, semble-t-il, dorment en treillis camouflage avec une machette et un 12 à portée de main. On ne sait jamais. Bref, parfois, on peut se croire dans streap tease, l’émission des années 90. Et, entre-nous, qui peut éprouver de la sympathie pour quelqu’un à la TV qui vous regarde dans les yeux armé jusqu’au dent et qui affirme que vous avez tout faux, qu’il est dans le vrai, et qu’en cas de problème, il serait heureux que vous finissiez en compost ?
  • Il y a enfin ceux qui semblent ouvertement clamer qu’ils espèrent une giga crise pour prouver qu’ils avaient raison. Non seulement ce n’est pas sain, mais cela corrobore la pensée véhiculée par les journalistes : le survivaliste est un solitaire frustré.

Le but de la presse

Par chance, si on peut dire ça, au regard des évènements de ces dernières années, il y a de plus en plus de survivalistes. Mais le but des médias n’est pas de convaincre et de se faire les ambassadeurs de la mouvance. Certains ont pour but de lui nuire (mais pas tous). Surtout, le seul but d’un média est de générer de l’audimat et du clic. Et quoi de mieux pour faire le buzz que de créer de l’info suscitant des émotions négatives ?

Mon conseil en matière d’interview parlant de survivalisme dans la presse

Bon, avec cette vidéo, je sais que je vais pas me faire trop de potes. Et qui suis-je pour juger ou donner des conseils ? Mais je me lance quand même. Si on vous contacte, il est plus sage de refuser. Même si vous avez un plan pour éviter leurs pièges, même si vous pensez briller en rhétorique, vous échouerez. Soit vous êtes trop forts et vous ne serez pas diffusé, soit on coupera vos dires, on fera des montages, on placera ici et là des techniques subtiles et des messages subliminaux desservant votre discours. Surtout, vous avancez à visage découvert sur les ondes mainstream. Il vous faudra affronter ensuite les conséquences négatives : regard des autres, de la famille, votre futur employeur ou votre employeur actuel, vos clients…

Bien sûr, il peut exister des médias honnêtes. Dans ce cas, il est vital de séparer le bon grain de l’ivraie avant de se lancer… Et de se lancer avec toutes les précautions possibles.

Alors, n’hésitez pas à dire en commentaire ce que vous en pensez.

Un kit d’autodéfense rhétorique pour le survivaliste qui se trouverait confronté aux médias

Je ferai prochainement une vidéo sur le même thème. Plus précisément, une sorte de mini manuel d’autodéfense rhétorique vous permettant de sortir gagnant d’un débat au sujet du survivalisme face à un média ou un sceptique. Genre, je ferai l’inventaire des phrases et des pensées toutes faites en imaginant des scénarii de réponses. Le but ne sera pas de « détruire » l’interlocuteur, mais de le convaincre en douceur. Je m’appuierai sur ma modeste expérience en matière de persuasion.

Dites-moi également en commentaire si ce sujet vous intéresse !

 

A très bientôt les amis !

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